Le sud-est du pentagone bruxellois s'est développé d'une manière radicalement différente du nord ou de l'ouest de la ville. La forêt de Soignes a joué un rôle déterminant dans ce développement. C'est la conclusion de l'étude menée par Lee Christopher Roland intitulée <<Quand les arbres cachent la ville: pour une analyse conjointe de la Forêt de Soignes et du fait urbain>>.
Par le passé, la forêt de Soignes représentait une source de combustibles, de matériaux de construction et de nourriture. Le commerce de ces marchandises a façonné le réseau routier qui reliait la forêt aux docks du centre de Bruxelles. Au milieu du dixneuvième siècle, la majeure partie de la forêt de Soignes, soit quelque 7.000 hectares, devient une multitude de propriétés privées. Par la suite celles-ci seront loties, transformées en quartiers résidentiels, en parcs publics et privés et même en zones agricoles. Un article d'une quarantaine de pages retrace l'histoire des interactions entre la ville et la forêt de l'époque carolingienne à nos jours.
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